C’est en travaillant en réflexologie que Robert Saint John découvrit, dans les années 1960, le schéma prénatal sur la zone réflexe de la colonne vertébrale, exactement sur l’arcade osseuse de l’intérieur du pied.
En métamorphose, nous massons les pieds, les mains et la tête :
En libérant ces trois plans : le penser, le faire et l’aller, nous octroyons à chacun le choix de se vivre dans sa verticalité, dans sa liberté, c’est-à-dire : d’être et d’agir ici et maintenant.
Tout comme la chenille se métamorphose en papillon et ouvre librement ses ailes, nous pourrons déployer nos ailes de tous les possibles, exprimer la joie profonde de l’enfant qui sommeille en nous et qui peut rire de la vie, rire à la vie !
La métamorphose agit sans intervention, sans exigence de la personne qui vous masse. Son action rayonne sur un principe de vie que l’on pourrait comparer à celui de la cicatrisation. Nous allons simplement nous libérer peu à peu de faits, de malaises physiques, de douleurs morales ou affectives, récentes, passées ou très anciennes.
Je peux dire que la métamorphose crée une nouvelle naissance, un éveil de tous les sens, une impression de tenir et surtout d’accueillir la vie en ouvrant les bras, sans retenue, ni crainte. Il n’y a plus de peur, par conséquent il y a l’espace pour l‘écoute de soi, des autres, l’ouverture pour les manifestations de l’univers.
Tout à coup, nous découvrons qu’avant nous étions en réaction par rapport à notre passé, notre vécu. Et c’est là que le changement par la métamorphose se produit, libérant les blocages pris dans le temps ; c’est-à-dire dans la mémoire de la cellule, dans ce qui s’est passé réellement pour nous, dans la manière avec laquelle nous avons capté les événements, dans notre ressenti dont la résultante est ce que nous sommes aujourd’hui.
Toute notre évolution tend à nous libérer de ce passé pour ne plus ré-agir mais agir !